Alexandre d’Aphrodise, à propos
Alexandre d’Aphrodise et Aristote d’après Andrea Briosco. Musée de Bode, Berlin.
Philosophe né à Aphrodisias aux env. de 150 de notre ère, en Carie (Asie Mineure).
Celui-ci meurt vers 215 à Athènes (Grèce).
Biographie:
Ce penseur est directement issu du courant philosophique du «péripatétisme», courant d’idées provenant de l’école fondée par Aristote en 335 avant J.-C, à Athènes. Par ailleurs, celui-ci succède à la stricte notion d’aristotélisme. Titus Aurelius Alexander (nom complet du philosophe) est connu pour être un «commentateur d’Aristote». Ce qui consiste à rendre l’œuvre de ce dernier plus lisible et accessible. C’est à dire qu’Alexandre d’Aphrodise s’occupe de déchiffrer et, surtout, à expliquer les œuvres du maître penseur: Aristote. Tout d’abord élève, le jeune philosophe fut, par la suite, enseignant de la pensée d’Aristote à Athènes. Plus précisément, sous le règne de l’empereur romain Septime Sévère (vers 198).
C’est ainsi qu’Alexandre d’Aphrodise est surnommé «le second d’Aristote», également «l’Exégète». Dès lors, ses annotations et ses nombreux commentaires deviennent la source principale pour ses successeurs grecs. Mais aussi byzantins. De plus, ceux-ci sont traduits dans plusieurs langues. Dont, par exemple, le latin et l’arabe. Dans le domaine de l’optique, Alexandre d’Aphrodise décrit notamment le phénomène de la «bande sombre d’Alexandre». Celui-ci consiste, dans un arc-en-ciel, à séparer les arcs primaires et secondaires.
Voici quelques œuvres d’Alexandre d’Aphrodise:
– De l’intellect
– Du mélange
– Du destin
Quelques citations choisies:
«Ce n’est point en voyant souvent que nous acquérons la faculté de voir, mais c’est parce que nous avons la faculté de voir, que nous voyons.»
Du destin, XXVII
«Les choses qui se succèdent dans le temps n’ont pas toutes pour cause ce qui leur est antérieur et ce qui les a précédées.»
Du destin, XXV